• Le vampire est une créature chimérique non-morte et non-vivante qui, suivant divers folklores et superstitions populaires, sort du tombeau pour sucer le sang des vivants afin d'en tirer la force vitale. La légende des vampires puise ses origines dans des traditions mythologiques anciennes et l'on retrouve des êtres légendaires dotés de caractéristiques des vampires dans toutes sortes de cultures à travers le monde.

    Le vampire fut popularisé au début du XVIIIe siècle et émergea plus spécifiquement en Europe orientale, particulièrement dans les Balkans. Dans ces traditions folkloriques, les vampires étaient dépeints comme des revenants en linceul qui, visitant leur aimée, causaient mort et désolation dans le voisinage. À la même époque, le bénédictin français Augustin Calmet, le décrit comme un « revenant en corps », se distinguant ainsi des revenants immatériels (fantômes ou esprits)[1].


    votre commentaire
  • Selon la légende, lors des nuits de pleine Lune, l'humain loup-garou, se transforme en un loup énorme avec des sens sur-développés et acquiert les caractères attribués à cet animal : puissance musculaire, agilité, ruse et férocité. Il chasse et attaque sans merci ses victimes pour les dévorer, ne contrôlant plus ses faits et gestes, et pouvant tuer de nombreuses victimes en une seule nuit. Les gens se sont mis à chasser les loups, s’en protégeant avec de l'eau bénite et les tuant avec une balle en argent ou avec des pieux d'argent.

    L'homme atteint de lycanthropie doit généralement ôter ses vêtements avant de prendre la forme du loup-garou. Cette croyance apparaît déjà dans le Satyricon de Pétrone (Ier siècle). De même, dans le "Lai de Bisclavret" de Marie de France (XIIe s.), un chevalier doit se déshabiller entièrement avant de se métamorphoser et dissimule ses vêtements sous une pierre creuse car, s'il ne les retrouvait pas, il serait condamné à errer indéfiniment sous la forme d'un loup.

    Selon la tradition, les loups-garous souffrent de la même répulsion que les vampires pour les choses sacrées et étaient, de même, considérés comme créatures du Diable. Leur condition peut être héréditaire ou acquise. Elle peut advenir par une malédiction prononcée par un sorcier ou par un prêtre, ou en trinquant (sans le savoir) avec un loup-garou qui prononce alors une formule de transmission (croyance lituanienne). Ils mènent un combat ancestral contre les vampires car ceux-ci sont leurs ennemis naturels.

    La transmission par morsure est une invention du cinéma américain, par rapprochement avec le mythe du vampire.

    De même, selon la légende, les humains loups-garous peuvent conserver quelques caractéristiques, telles une modification de leur voix et de leurs yeux, des sourcils se rejoignant au-dessus du nez, des ongles légèrement rougeâtres, le majeur et l'index de même longueur (comme une patte de loup), les oreilles implantées un peu plus bas et en arrière de la tête, et de façon générale un peu plus de poils sur les mains, les pieds et dans le dos.

    Mais il peut aussi simplement se transformer en un loup immense, pratiquement de la taille d'un cheval ; ou avoir la tête d'un loup, le corps recouvert de poils, une queue, des griffes et des pattes de loup, mais il reste sur 2 pattes, comme l'être humain, et ses pattes arrière sont fortement développé afin de pouvoir marcher et possède une puissante musculature.

    Le loup-garou peut donc être un homme vivant métamorphosé, mais il peut aussi être un corps qui sort de la tombe sous la forme d'un loup, variété connu sous le nom de loup-garou fantôme. On croyait par là que le corps métamorphosé était celui d'une âme damnée qui ne trouvait pas le repos dans sa tombe[3]. Cette âme damnée cherchait alors un hôte, humain de préférence. S'en suivait une confrontation quotidienne entre l'âme humaine et l'âme damnée afin de prendre possession du corps. Si l'âme damnée l'emportait, alors la transformation pouvait avoir lieu.

    La légende du loup-garou évoque également celle du voyage nocturne. En effet, la croyance qu'une personne donnée pouvait se trouver dans deux endroits en même temps est attestée dans les multiples récits où les blessures du loup se retrouvaient sur le corps humain qui demeurait au foyer[3].

    À partir du XVe siècle, les légendes, en Scandinavie, en Russie occidentale et en Europe centrale, font état de l’existence de philtres magiques pouvant aider les humains loups-garous à retrouver tout leur aspect humain.


    votre commentaire
  • Tarzan est le fils d'aristocrates anglais qui ont été débarqués dans la jungle africaine suite à une mutinerie. À la mort de ses parents, Tarzan est recueilli par une tribu de grand singes appellés les mangani, une espèce inconnue de la science mais qui partage des caractéristiques communes avec les gorilles, les chimpanzés et les premiers hominidés, en particulier une forme primitive de langage. En mangani, Tarzan signifie peau blanche, mais son véritable nom est John Clayton III, Lord Greystoke.

    Ayant dû survivre dans la jungle depuis sa plus tendre enfance, Tarzan montre des capacités physiques supérieures à celles des athlètes du monde civilisé. Il est aussi doté d'un intellect supérieur et il apprend l'anglais seul en utilisant les livres d'images qu'avaient emportés ses parents.

    Tarzan rencontre des humains pour la première fois alors qu'il est adulte. Il se rend alors en Angleterre mais finit par rejeter la civilisation moderne et par retourner dans la jungle. Au fil de ses aventures, il découvre des cités oubliées comme celle d'Opar ou des mondes perdus comme celui de Pal-ul-don.


    votre commentaire
  • Âgé de seize ans et demi, Joseph Joséphin travaille comme petit reporter au journal L'Époque où il attire très vite l'attention sur lui en retrouvant « le pied gauche de la rue Oberkampf », reste démembré d'une femme coupée en morceaux. Ses collègues le surnomment Rouletabille car sa tête est ronde comme un boulet et son teint rouge comme une tomate. De petite taille et d'une bonne humeur constante, il s'attire facilement la sympathie de tous par son esprit original. Il est doué d'un rare talent de détective amateur qu'il exerce sur les reportages qui lui sont confiés et grâce auquel il arrive souvent à damer le pion aux inspecteurs les plus chevronnés. Sa logique est méthodique et consiste à trouver « le bon bout de la raison », que l'on reconnait au fait que « c'est le seul qui ne craque jamais », ce dont est censé témoigner son front surdéveloppé. Son fidèle ami Sainclair, avocat de profession, sert le plus souvent de narrateur à ses aventures.


    1 commentaire
  • Flegmatique, richissime et énigmatique gentleman londonien. Il mène une existence méticuleusement réglée passant ses journées au Reform Club à lire le journal et jouer au whist.

    votre commentaire